Avoir un enfant c’est l’élever (dans tous les sens du terme), le voir grandir, le voir évoluer, l’éduquer et le voir devenir. Et souvent pour les parents, on procède à une sorte de transfert, ou, à travers notre progéniture, on se retrouve, on se voit, on se souvient de l’enfant que nous étions.
Une période pleine d’innocence, de rires, de souvenirs et de vie. Et à une époque où le vintage fait surface, il est possible pour les enfants des années 1990 de transmettre leurs passions aux futures générations. Je vous l’avoue, c’est ce que j’ai moi-même fait en habillant mon fils d’une grenouillère pour bébé DBZ. Rassurez-moi, vous connaissez ce sigle?! Non! Attendez-je vous explique tout!
DBZ ou la génération Club Dorothée
Les années 1990 c’est la période de l’histoire de l’humanité ou les émissions de télévisions et les séries ont connu le firmament. Il y avait les « mini keums » sur FR2, le « mardi C'est permis » sur M6 et le Club Dorothée sur TF1. Et le show TV qui a apporté un énorme succès au Club Dorothée c’était le manga DBZ pour Dragon Ball Z, la suite de Dragon Ball. Il s’agit de l’histoire d’un enfant singe (repris d’un conte asiatique) fan d’art martial éduqué par son grand-père qui rencontre d’autres personnages qui deviendront ses amis (parfois après avoir été ennemi) dans la quête des 7 boules du dragon afin qu’il exauce un vœu. Dragon Ball raconte l’enfance du personnage appelé Sangoku, puis à l’âge adulte nous passons à Dragon Ball Z. Où là nous découvrons que Sangoku est un extraterrestre qui vient d’une autre planète... À ce moment-là, le rôle de Sangoku sera de protéger la terre, sa famille, ses amis et les animaux.
Comment j’ai fini par devenir un fan de DBZ?
Et si je vous disais que c’était à cause de mon père? En fait, DBZ était diffusée le mercredi matin et lorsque mon père travaillait du matin j’avais pour mission de lui enregistrer l’épisode pour qu’il puisse le regarder à son retour à 13h. Sisi, je vous jure que c’est vrai, alors avec les magnétoscopes lorsqu’on enregistrait quelque chose il ne fallait pas changer de chaine, par la force des choses j’ai fini par devenir addict et me suis retrouvé à me sentir proche du personnage de Sangohan, fils de Sangoku... Alors j’ai vécu la saga Freezer avec l’apparition du Super Sayan. « La sage trucs du futur », « des cyborgs C17, C18 et C16, » et « Cel »l, puis la saga de Bu...
Et ensuite!...Et ensuite plus rien à cause d’une femme répondant au nom de Ségolène Royal qui a fini par mettre son veto contre la diffusion du manga qu’elle a jugeait trop violent... C’est pour cette raison que je n’ai pas votée pour elle en 2017 (Eh oui, toi tu mets ton veto, eh bien tu n’auras pas mon vote et toc!). Ce n’est qu’au printemps 2007 que j’ai terminé la saga Bu. J’étais étudiant, j’avais besoin de faire une pause dans mes révisions... Et je me suis retrouvé quelques heures plus tard, et près de 70 épisodes plus tard à l’avoir (enfin) achevé. Depuis ce jour tout a ressurgi, et la passion a été ravivée.
DBZ et moi aujourd’hui!
Et bien cela n’a pas changé, surtout depuis qu’Akira Toriyama a décidé de relancer une suite en 2015 avec dragon Ball Super alors que DBZ est terminée depuis 1995. Tous les passionnés et nostalgiques de ce manga culte des années 1990 ont ainsi redécouvert leur âme d’enfant. A vrai dire, on ne va pas se mentir, DBZ c’est des arts martiaux et donc a fortiori c’est violent mais au-delà de cet aspect, c’est diffuseur de nombreuses valeurs. Sangoku aime s’entrainer et se battre pour devenir chaque jour plus fort, mais pour lui c’est plus un amusement qu’autre chose. Quand il découvre un nouveau combattant, sa volonté n’est pas de le tuer ou de le battre, c’est de mesurer sa force à celle de son adversaire afin de progresser. Et ça c’est déjà en soi valeur énorme à inculquer aux enfants, au-delà de la force physique mais même de la force mentale.
« Chercher chaque jour à devenir meilleur que soi-même pas meilleur qu’un autre car mon premier adversaire c’est moi-même »
Lorsque Cell voulut détruire la planète terre, Sangoku finit par « faire don de sa vie » afin de protéger les habitants de la planète, inculquant ainsi la notion de sacrifices.
Et parlons du personnage de Végéta? Éternel deuxième personnage du manga pourquoi? Car la plus grande particularité de Végéta c’était son orgueil, et on ne gagne jamais par orgueil... Bref vous m’aurez compris, personnellement DBZ m’a montré ce qu’était un homme avec des valeurs, et je ne suis pas meilleur au karaté pour autant.
DBZ, moi et mon fils maintenant!
Le dimanche matin c’est le rituel avec mon fils, on attend la sortie de la traduction du Nouvel épisode de dragon Ball Super pour le regarder ensemble, d’ailleurs parmi ses premiers mots, il y a eu « Goku ». Sans parler du fait que parfois, il vient de lui-même me réclamer le générique, mais lorsque je kiffe vraiment mon fils c’est lorsque je l’habille de sa grenouillère bébé DBZ. Il a déjà la tenue pour sauver la planète, maintenant il va falloir lui inculquer les valeurs pour qu’il y parvienne, parce que cela m’étonnerait qu’il sache nous pondre un Kamé Hamé Ha (Lol)